episode3

J'accompagnais donc Hermann et les douze paysans au château afin d'aller chercher les armes nécessaires. Chemin faisant à pied avec les paysans, alors qu'Hermann montait son cheval, il s'approcha de moi et me frappa sur les reins avec une baguette. Personne ne rit à cela.
C'était ainsi que les écuyers étaient punis lorsqu'ils commettaient une faute grave. C'était la punition et je devais l'accepter.
Arrivés au village, Hermann demandait à me parler en privé. Il m'expliqua que je n'avais pas à me trouver parmi les paysans et que la prochaine fois cela serait le fouet que je recevrais. Il me stipula que je n'avais pas à m'amuser avec les jeunes filles qui travaillaient durement à la moisson alors que mon rôle était de m'entraîner au combat et qu'il statuerait sur mon sort plus tard.
Puis Hermann dit que toute la compagnie des écuyers devaient s'apprêter pour la guerre. Mes camarades et moi prîmes la nouvelle en criant « Honneur au Royaume ! ». J'allais donc m'apprêter comme les autres écuyers, paysans, soldats et chevaliers.
Le responsable des armes me dit de revêtir une armure, d'aller chercher mon bouclier et ma cotte de maille. Il me donna également une arbalète, comme à tous les autres écuyers. La plupart d'entres eux montèrent sur leurs chevaux, mais moi et un autre de mes camarades furent remis au chef de combat de l'infanterie. Heureusement à cette époque, j'aimais les longues marches. Mais quand même, je savais que c'était ma punition qui continuait sur l'ordre de Hermann. Je me demandais si j'aurais le courage de faire la guerre car c'était la première fois que je la ferais.
Moi et l'armée rejoignîmes le Guide au village. Notre Guide ordonna à Hermann de rester pour commander la force des douze paysans aider de quelques fantassins armées de piques et autres armes pour défendre le village.
Une vingtaine de cavalier de la garde noire, les prétoriens de notre Guide, arrivèrent pour grossir notre armée avec à leurs têtes Reynardt. La garde noire portait au dessus de leurs heaumes, une tête de mort qui souriait. C'était très impressionnant pour nos ennemis. Cela leurs donnaient un côté fantastique et inhumain.
Ils n'étaient pas venu seuls, ils étaient accompagner de deux de nos druides (mage = magiciens et homme médecine).

à suivre